La conception instrumentale classique à longtemps considéré le dispositif instrumental sous la forme d’une chaîne constitué de trois maillons forts ; l’excitateur du vibrateur et du résonateur. L’excitateur, impulsion première qui peut être un geste, va mettre en mouvement un corps physique ; le vibrateur dont le son se propagera dans un espace : le resonnateur (pour la guitare acoustique par exemple, geste du bras=> cordes=> caisse de resonnance). L’apprivoiseur de larsen résulte d’une recherche visant à réfléchir à cette chaîne.
Cet instrument permet de créer des larsens accordés en canalisant ce phénomène parfois comme parasite. Il se joue en déplaçant une cloche contenant un micro au-dessus de tubes harmoniques afin de capter leur résonance qui sera amplifiée et renvoyer vers ceux-ci. L’amplification peut être modulée par le biais de la touche d’expression, ce qui aura pour effet de changer la texture sonore et la rapidité d’apparition de celui-ci.
L’excitateur, le vibrateur et le résonateur ici sont strictement interdépendants : le son est auto-généré et rentre en boucle tout en étant amplifié. La cause du son n’est alors plus dût à un phénomène excitatoire gestuel, mais un état de résonance d’un tube.
Une des particularités fondamentales de cet instrument est de remettre en cause le rapport à l’amplification. Ici, elle n’est plus utilisée pour restituer ou augmenter le volume, elle est littéralement la source du phénomène sonore. Paradoxalement, cet instrument ne peut être ré-amplifié sous peine de détruire le lien fragile qui permet l’apprivoisement du larsen.
Cet instrument permet de créer des larsens accordés en canalisant ce phénomène parfois comme parasite. Il se joue en déplaçant une cloche contenant un micro au-dessus de tubes harmoniques afin de capter leur résonance qui sera amplifiée et renvoyer vers ceux-ci. L’amplification peut être modulée par le biais de la touche d’expression, ce qui aura pour effet de changer la texture sonore et la rapidité d’apparition de celui-ci.
L’excitateur, le vibrateur et le résonateur ici sont strictement interdépendants : le son est auto-généré et rentre en boucle tout en étant amplifié. La cause du son n’est alors plus dût à un phénomène excitatoire gestuel, mais un état de résonance d’un tube.
Une des particularités fondamentales de cet instrument est de remettre en cause le rapport à l’amplification. Ici, elle n’est plus utilisée pour restituer ou augmenter le volume, elle est littéralement la source du phénomène sonore. Paradoxalement, cet instrument ne peut être ré-amplifié sous peine de détruire le lien fragile qui permet l’apprivoisement du larsen.